68 - La phase d'indécision -
Durant les mois de juillet & août 1793, les combats sont indécis et les offensives contenues. Sortis de Saumur, les Républicains remportent un succès à Martigné-Briand le 15 juillet, s'emparent de Vihiers, dont ils sont dessaisis le 18 juillet à l'issue d'une contre-attaque vendéenne.
De son côté l'état-major vendéen est divisé quant à la nature des opérations à conduire. Bonchamps préconise une offensive vers le nord pour provoquer l'insurrection de la Bretagne & du Maine, tandis que d'Elbée, le nouveau généralissime, est favorable à une attaque des villes du sud, jugées plus vulnérables, et pour s'emparer du port de La Rochelle.
Alors que les troupes de Bonchamps livrent des combats sans résultat aux Ponts-de-Cé, le reste de l'armée mené par d'Elbée tente une attaque au sud afin de repousser une incursion des Républicains du général Tunq qui vient de brûler Chantonnay. Mais le 30 juillet 1793 l'offensive vendéenne est repoussée devant la ville de Luçon. Deux semaines plus tard, cette fois-ci renforcée par les forces de Charette, l'Armée Catholique & Royale forte de 35 000 hommes lance une nouvelle attaque sur Luçon. Mais les 6 000 hommes du général Tuncq mettent en déroute les Vendéens, toujours aussi vulnérables en plaine. Les Républicains reprennent Chantonnay pour en être chassés le 5 septembre par une nouvelle attaque de d'Elbée.