~ Mémo-Histoire ~

~  Mémo-Histoire  ~

6F - Les réfugiés vendéens -

C’est durant cette période que retournent en nombre les réfugiés vendéens, bien que l'on puisse actuellement estimer à 40 000 le nombre de ceux qui ne sont par revenus. Dans le même temps, une première vague de réfugiés, républicains cette fois, fuit la zone des combats ou abandonne les villes avant qu’elles ne soient attaquées par les Vendéens, comme à La Roche-sur-Yon où près de 10 % de la population a quitté la ville.

Une deuxième vague de réfugiés retourne au pays d’août 1793 à janvier 1794, le décret du 1° août 1793 qui ordonne la destruction de la Vendée, organisant par ailleurs l’évacuation, l’accueil et la protection des réfugiés.

Enfin, à partir de janvier 1794, une troisième vague mêlant Bleus et Blancs fuit les colonnes infernales.

Si le retour est autorisé aux porteurs d’un certificat de civisme dès octobre 1794, il n’a réellement lieu que dans les zones calmes, encore rares. Ailleurs, les réfugiés craignent le décret du Conseil supérieur de Vendée du 24 juillet 1793 qui exige le serment de fidélité à Louis XVII ou le départ avec interdiction de retour. L’autorisation de retour est cependant élargie au printemps 1795 afin de soulager les finances publiques, et un retour véritable s’amorce alors, même si des bandes rendent les campagnes peu sûres, et si les représailles des Blancs effraient encore. Le retour massif a lieu avec la pacification de Hoche.



13/03/2017