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77 - La Principauté de Liechtenstein -

 

I – Présentation -

La Principauté de Liechtenstein, en allemand Fürstentum Liechtenstein, est un pays alpin d'Europe bordé à l'ouest et au sud par la Suisse et à l'est par l'Autriche. Sa superficie est de 160 km² pour une population de 37 666 habitants en 2016, sa capitale est Vaduz & Schaan sa plus grande ville.

 

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La carte du Liechtenstein

 

Le drapeau du Liechtenstein est composé de 2 bandes horizontales, d’égale hauteur, de couleurs bleue & rouge, avec une couronne en or sur le côté gauche de la bande bleue. Les couleurs sont probablement celles des armoiries de la famille princière au XVIII° siècle, la couronne ayant été rajoutée en 1937, le Liechtenstein s'étant rendu compte, à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1936, de la similitude de son drapeau de l'époque avec celui d’Haïti. Le dessin de la couronne a été légèrement modifié en 1982.

 

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Drapeau du Liechtenstein

 

Le blason est celui du prince et de la famille princière. On le retrouve, conjointement avec les emblèmes du pays, dans les armoiries des divers territoires européens alliés dans le passé avec la famille princière régnante. Le 1° quart contient le blason de la Silésie, le second correspond à celui de la Maison de Kuenringer (en Autriche), le 3° symbolise le duché de Troppau (aujourd'hui Opava, en République tchèque) & le 4° représente le comté de Rietberg, ancien territoire du Saint-Empire romain germanique, indépendant de 1237 à 1807, puis intégré à la Prusse après le Congrès de Vienne de 1815. Au bout du blason figurent les armes du duché de Jägerndorf, l'écusson central "d'or et gueules" (jaune et rouge) étant celui de la Maison de Liechtenstein.

 

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Armoiries du Liechtenstein

 

II – Histoire -

L'actuel territoire du Liechtenstein correspond à la province romaine de Rhétie, peuplée par les Rhètes du Tyrol & les Vindéliciens de Bavière. Jusqu'à l’avènement de l'actuelle dynastie, cette zone géographique, sous la domination d'une branche de la famille des Habsbourg, est restée éloignée des intérêts stratégiques européens.

La dynastie de Liechtenstein tire son nom du château de Liechtenstein, un édifice situé plus à l'est, en Autriche, dans la banlieue sud de Vienne, propriété définitive de la famille depuis 1807. Au cours des siècles, les Liechtenstein sont entrés en possession de vastes domaines, notamment en Moravie, en Basse-Autriche & en Styrie, sans toutefois échapper à la tutelle de souverains de rang supérieur, pour la plupart des Habsbourg, et auxquels les princes de Liechtenstein offraient leurs services, ce qui a toujours fait obstacle à leur présence à la Diète. En effet, sans aucun territoire directement détenu sous l’égide de l’Empereur, la dynastie de Liechtenstein ne peut remplir les conditions requises pour siéger à la Diète de l'Empire, institution chargée de veiller aux affaires générales du Saint-Empire et d'arbitrer les éventuels conflits entre états.

Désireuse d’accroître son pouvoir par l’obtention d’un siège à la Diète de l'Empire, la famille de Liechtenstein met tout en œuvre pour acquérir des unmittelbar {terres dites immédiates et n'ayant d'autre suzerain que l’empereur lui-même} et, après de longues négociations, le prince Hans Adam de Liechtenstein peut acquérir auprès des Habsbourg les 2 minuscules comtés (seigneuries) de Schellenberg & de Vaduz, {aujourd'hui Oberland & Unterland}, "possessions immédiates d'Empire" depuis 1696. Élevé par l'empereur Charles VI au rang de principauté d'Empire le 23 janvier 1719, le Liechtenstein, ainsi nommé en l’honneur de son nouveau prince Antoine-Florian de Liechtenstein, acquiert le statut d'État souverain, le 343° État du Saint Empire. Cette transaction n'ayant qu'un caractère purement politique, les princes de Liechtenstein ne se rendent sur leurs nouvelles terres qu'après plusieurs décennies...

Les guerres de la Révolution française et de l'Empire napoléonien n'épargnent pas le pays, le général Masséna envahissant le Saint-Empire en 1799 et livrant bataille aux Impériaux dans l'Unterland : 4 000 morts restent sur le champ de bataille...

Le Saint-Empire étant à nouveau envahi par la France en 1806, ses structures politiques et administratives se délitent rapidement après l’abdication de l’empereur, le Saint-Empire étant alors dissous par Napoléon. Le Liechtenstein, ainsi délié de toute obligation d’obéissance à une puissance extérieure, accède alors de facto à son indépendance, alignant cependant ses intérêts sur ceux de l’Autriche.

Incorporé en 1818 dans la Confédération germanique, le Liechtenstein s'appuie de plus en plus sur la monarchie austro-hongroise et signe avec elle un traité d'union douanière en 1852. Le long règne de Johann II (1858-1929) est marqué par une lente modernisation du pays. Le dernier conflit auquel ce dernier participe, la guerre de 1866 entre l'Autriche et la Prusse, qui se termine par la défaite de Sadowa, met fin à la Confédération germanique. De la paix de Prague en 1866, à l'effondrement de la Double-Monarchie en 1918, le Liechtenstein vit dans la dépendance de son puissant voisin. En dépit de sa neutralité pendant la Première Guerre mondiale, sa symbiose économique et administrative avec l'Autriche lui apporte, vers la fin du conflit, la ruine et l'hostilité des puissances alliées. À la suite de la révolution de 1921 et de l'accession au pouvoir du Volkspartei, les liens avec l'Autriche sont rompus au profit d'un rapprochement avec la Suisse. Ainsi, par une série d'accords passés de 1919 à 1923, notamment en matière monétaire et douanière, la principauté s'intègre dans la sphère économique et politique de la Suisse, qui assure sa représentation diplomatique à l'étranger, son service postal, le Franc-suisse devenant sa devise nationale.

Son existence et ses frontières sont officiellement reconnues par le traité de Saint-Germain de 1919, mais sa candidature à la Société des Nations est rejetée.

Les inondations catastrophiques du Rhin au cours de l'hiver 1927, dues au manque d'entretien des turcies {digues de bois et de terre, renforçant localement le cordon alluvial en reliant des buttes insubmersibles, et destinées à protéger les terres de culture de l’érosion en ralentissant les courants}, et le krach de la Caisse d'épargne nationale de 1928, discréditent le Volkspartei qui doit céder la place au Bürgerpartei.

Peu de temps après l'annexion de l'Autriche au Reich allemand en 1938, le prince Franz I°, qui a succédé à Johann II en 1929, abdique en faveur d'un neveu, Franz Josef II (1938-1989), dont le fils, Hans Adam II, est l'actuel souverain.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Liechtenstein reste neutre, ses biens familiaux situés dans les zones de combat étant rapatriés dans la principauté ou expatriés à Londres. À la fin du conflit, la Pologne annexant des territoires allemands et la Tchécoslovaquie expulsant ses habitants germanophones (dont les Allemands des sudètes), les sujets du Liechtenstein se voient dépossédés de la totalité de leur patrimoine héréditaire situé en Bohême, en Moravie, principalement à Lednice & Valtcie, dont les parcs et le château sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, et en Silésie, ce qui correspond à 1 600 km² de terres forestières & agricoles, avec plusieurs châteaux et palais impériaux que les princes de la famille n'utilisaient certes qu'assez peu, vivant principalement à Vienne. Les tentatives de récupération de ce patrimoine font toujours l’objet de négociations devant la Cour internationale de Justice, les relations diplomatiques entre le Liechtenstein, la République tchèque & la Slovaquie n'étant d'ailleurs rétablies que depuis juillet 2009.

À la fin de la guerre, le Liechtenstein a donné asile à quelques 500 soldats de l'Armée Vlassov, Russes & Ukrainiens ayant combattu les bolcheviks aux côtés de la Wehrmacht, ce qui leur a valu la vie sauve, car ceux capturés par les Américains et les Britanniques, désarmés et livrés aux Soviétiques en application des accords de Yalta, ont été, pour la grande majorité d'entre eux (!), envoyés au goulag ou tués. Cette acte de résistance du prince du Liechtenstein, Franz-Joseph II, & de son gouvernement, aux pressions soviétiques a donné lieu à l'édification d'un monument au village frontière de Hinterschellenberg et a fait l'objet du film franco-suisse de Robert Enrico, "Vent d'Est" sorti en 1993.

Le château de Vaduz qui surplombe la ville, est toujours le lieu de résidence de la famille princière.

 

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Le château de Vaduz

 

III – Organisation politique & administrative -

La Constitution actuelle du Liechtenstein est La loi fondamentale, promulguée le 5 octobre 1921, qui s'est substituée à la Constitution de 1862.

Le Liechtenstein est une principauté constitutionnelle parlementaire unitaire, actuellement dirigée par le prince Hans-Adam II, monté sur le trône le 13 novembre 1989 à la mort de son père Franz-Joseph II. Depuis 2004, son fils Aloïs assume en pratique toutes les fonctions de chef de l'État. Le Liechtenstein concilie monarchie réelle et pouvoir parlementaire, sa Constitution accordant au prince des pouvoirs d'une réelle importance, lui permettant notamment de s'opposer au parlement, au gouvernement et même au peuple.

Le Landtag (Diète), parlement monocaméral de la Principauté de Liechtenstein, est composé de 25 députés élus pour 4 ans, au sein des 2 circonscriptions (régions), l'Oberland, 15 sièges, & l'Unterland, 10 sièges, au scrutin proportionnel entre les listes de candidats ayant remporté au moins 8 % des suffrages au niveau national.

Le Gouvernement, corps exécutif, est composé, selon la Constitution d'un Premier ministre & de 4 ministres, dont 2 membres au moins de chaque circonscription, nommés par le Prince Régent avec l'accord de la Diète du Liechtenstein (Landtag), l'un des 4 ministres, sur proposition du Landtag, étant nommé par le Prince Régent en qualité de Vice-Premier ministre. Par regroupements, les portefeuilles couvrent traditionnellement les départements de la Société civile, de l'intérieur, des finances, des affaires étrangères, de la justice, de l'éducation, de l'environnement, de la culture & du sport.

Les actuels partis politiques sont le Parti progressiste des citoyens (FPB), l'Union patriotique (VU), les Indépendants (DU), la Liste libre (FL), la Liste non-partisane du Liechtenstein (ÜLL), la Liste des employés & petits paysans, le Parti Chrétien-social du Liechtenstein & le Parti populaire chrétien-social, la vie politique étant dominée depuis 1938 par le FBP & le VU.

Avec la Suisse, le Liechtenstein est le pays européen où les outils de démocratie directe, initiative populaire & référendum, sont les plus développés ; c'est un référendum organisé le 1° juillet 1984, activement soutenu par le prince, qui a donné le droit de vote aux femmes, mais uniquement pour les scrutins nationaux ! Une pétition pour réclamer la légalisation de l'avortement a été soumise à une votation populaire le 18 septembre 2011 qui l'a rejetée, à 52,3 % avec un taux de participation de 60 %.

Le Liechtenstein est subdivisé en 11 communes (Gemeinden), la plupart correspondant à une seule ville. Ce sont : Vaduz, Balzers, Eschen, Gamprin, Mauren, Planken, Ruggell, Schaan, Schellenberg, Triesen & Triesenberg. Chaque commune est dirigée par un conseil et un maire. Le Liechtenstein dispose d'une structure communale forte, les communes ayant un droit de participation à l'activité législative nationale et un droit de recours judiciaire.

 

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Organisation territoriale du Liechtenstein

 

IV – Données économiques -

Restée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale un pays d'agriculture de montagne plutôt pauvre sous la domination indirecte de l'Autriche, la principauté prend son essor à partir de son entrée dans l'espace économique de la Suisse en 1921, adoptant le Franc Suisse comme monnaie officielle, intégrant son union postale, puis douanière en 1923, permettant la libre circulation des biens, ses statistiques économiques étant comptabilisés avec celles de la Suisse.

Si les difficultés financières que rencontre la famille princière après la Seconde Guerre mondiale la contraignent à se défaire de plusieurs trésors artistiques, notamment du "Ginevre de'Benci" de Léonard de Vinci alors acquis par le gouvernement américain, le Liechtenstein se développe rapidement pour entrer, dès le début de la décennie 1950, dans une ère de prospérité et de modernisation économiques, grâce notamment à l’instauration de conditions fiscales avantageuses qui attirent de nombreuses entreprises.

L'économie du pays s'oriente progressivement vers le secteur tertiaire, avec 51 % des actifs & 55 % du PIB en 2003, tout en conservant un tissu industriel significatif : 550 entreprises, dont 25 % avec 10 employés ou plus, et 15 % avec 250 employés ou plus.

En revanche, le secteur de l'agriculture & de la sylviculture n'occupe plus que 1,3 % des actifs, pour cependant 5 % du PIB. Des vins (800 hl par an) blancs & rouges, correctement cotés à l'international, sont produits au Liechtenstein, depuis plus de 20 siècles.

Le secteur artisanal, manufacturier & industriel, domine cependant partiellement l'économie et fait du Liechtenstein un des États les plus industrialisés du monde, malgré sa petite taille, occupant 47 % des actifs pour 40 % du PIB. Ainsi Hilcona AG, leader suisse des plats préparés frais, compte 670 employés au Liechtenstein et Hovalwerk AG, un des grands fabricants mondiaux de chaudières, de systèmes d'aération et d'incinérateurs, y occupe 300 salariés.

Le secteur des services financiers emploie 30 % des actifs, 25 % appartenant aux autres services, en particulier les administrations & le tourisme.

Le secteur recherche et développement est très dynamique dans l'industrie comme dans les services puisque l'État et les entreprises lui consacrent d'importants crédits évalués à 7 % du PIB.

La population active est cependant en partie étrangère, avec près de 50 % de travailleurs transfrontaliers.

La principauté ne dispose pas d'aéroport international ; malgré l'absence d'autoroutes, son réseau routier d’environ 140 km est bien entretenu, la signalisation et les règles de conduite étant similaires à celles de la Suisse. A signaler une alcoolémie tolérée de 0,8 gramme d’alcool par litre de sang contre 0,5 en Suisse.

Les 9,5 km de réseau ferré correspondent à la ligne reliant la ville suisse de Buchs à la ville autrichienne de Feldkirch, avec des dessertes à Schaanwald, Nendeln, Schaan-Forst-Hilti & Schaan-Vaduz. Ce réseau est entretenu et administré par l'ÖBB (Österreichische Bundesbahnen), la compagnie nationale ferroviaire autrichienne.

La principauté dispose également d'un réseau de transport en commun routier inspiré du Car Postal, le Liechtenstein Bus, qui assure la desserte de l’ensemble des communes, voire de quelques communes suisses.

Le prince de Liechtenstein est au nombre des chefs d’État les plus riches du monde, avec une fortune personnelle, estimée à 3,1 milliards d'euros par le magazine Forbes, composée notamment d'une collection d'œuvres d'art extrêmement précieuses et d'un patrimoine familial en Autriche. La population du pays bénéficie d’un des niveaux de vie les plus élevés de la planète, avec un PIB par habitant de 147 300 € en 2015, ce qui la place au second rang derrière Monaco.

Une taxation plafonnée à 20 % pour l'impôt sur les bénéfices des entreprises a attiré de nombreuses industries & entreprises, avec un  grand nombre de sociétés "boîtes aux lettres" (+ 80 000, estimation de 2007)). Si une loi de 2001 a levé l'anonymat des comptes bancaires, la Fédération liechtensteinoise de banque fait valoir que selon la loi locale, le secret bancaire ne peut être levé qu'en cas de fraude fiscale, établie si des documents ont été falsifiés, ce qui écarte théoriquement les cas d'évasion fiscale. On estime que 20 banques, 69 sociétés d'investissement public & 81 cabinets de spécialistes de la gestion de patrimoine, s'occupent de soustraction fiscale... Le 11 novembre 2009, après avoir signé son 12° accord d'échange d'informations fiscales conforme aux standards de l'Organisation de Coopération & de Développement Économiques (OCDE), le Liechtenstein a été retiré de la liste grise des paradis fiscaux non coopératifs établie par cette même Organisation.

Depuis 1990, la principauté est membre de l'ONU. À la suite du référendum de décembre 1999, le Liechtenstein a adhéré à l'espace économique européen sans toutefois être membre de l'Union européenne. Après avoir signé le 28 février 2008 les accords de Schengen, il est devenu membre de l'espace Schengen le 11 décembre 2011.

V - Culture & Société -

Au Liechtenstein, tout comme dans la partie germanophone de la Suisse, la langue usuelle est le suisse-allemand, un dialecte alémanique apparenté à l'allemand, l’allemand étant néanmoins la langue officielle de l’administration.

La langue française est la 1° langue étrangère moderne de la Principauté et est enseignée comme matière obligatoire à partir de la sixième, au lycée et dans les cours complémentaires généraux ; dans les collèges où le français est proposé comme langue optionnelle, il est choisi par 18 % des élèves.

Selon l'article 37 de la Constitution, l'Église catholique romaine a le statut d'Église nationale, protégée par l'État, l'exercice des autres confessions étant également garanti. Selon une enquête de juin 2003, 75,7 % de la population s'est déclarée de confession catholique, contre 7 % de protestants, 4,2 % de musulmans, 10,9 % des personnes enquêtées s'abstenant de répondre.

Véritable emblème architectonique, le Kunstmuseum Liechtenstein (Musée des Beaux-arts du Liechtenstein) de Vaduz, construit par les architectes suisses Morger, Degelo & Kerez et inauguré en 2000, abrite les collections nationales d’art moderne et contemporain, et propose régulièrement des expositions temporaires.

 

 

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Le Kunstmuseum Liechtenstein à Vaduz

 

La principauté dispose également d'un musée national, le Landesmuseum, implanté dans un bâtiment de 1438, inauguré en novembre 2003, abritant des collections axées sur l'histoire, la culture & les paysages locaux, un musée du ski, le Skimuseum, un musée de la poste, le Postmuseum, ou encore un musée de la machine à calculer, avec notamment la Curta, inventée par Curt Herzstark au cours de son internement dans le camp de concentration de Buchenwald, et produite au Liechtenstein entre 1948 & 1972.

 

 

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Le Landesmuseum à Vaduz

 

Si le principal théâtre de la principauté, le Theater am Kirchplatz (théâtre de la Place de l’Église) est à Schann, Vaduz abrite, depuis octobre 2003, le Kleintheater Schlösslekeller qui propose des concerts, des numéros d'humoristes ou des représentations de petites pièces.

 

 

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Le Theater am Kirchplatz à Schann

 

Parmi les artistes locaux reconnus, il convient de citer le sculpteur Georg Malin ainsi que les peintres Bruno Kaufmann & Martin Frommelt.

L'unique chaîne de télévision du pays est la 1FLTV, non membre de l'Eurovision, la Radio Liechtenstein, remise en service en 1995, assurant la diffusion des programmes radiophoniques.

Les équipes de football du Liechtenstein sont membres des ligues suisses ; toutefois, la Coupe du Liechtenstein permet à la meilleure équipe du pays d'accéder à la Ligue Europa. La principauté dispose également d'une équipe nationale de football.

 

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Emblème de l'équipe nationale du Liechtenstein

 

En raison de la situation géographique de la principauté, les athlètes liechtensteinois se distinguent dans le domaine des sports d'hiver, notamment le ski alpin, ainsi Hanni Wenzel, double championne olympique d'hiver.

L'activité équestre du Liechtenstein est également importante, Thomas Batliner, Fidel Vogt & Nicholas Hochstadter, 3 cavaliers de saut de sa fédération, la LPSV (Liechtensteiner Pferdsport Verband), évoluant au niveau international.

 



10/09/2017