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78 - La République de Singapour -

I – Présentation -

Située à l'extrême sud de la péninsule malaise, dont elle est séparée par le détroit de Johor, la République de Singapour, bordée au sud par le détroit de Singapour, est une Cité-État d'Asie du Sud-Est d'une superficie de 719,1 km², répartie sur 63 îles, dont la principale est Pulau Ujong (584,8 km²), sur laquelle se trouve la ville de Singapour, très densément urbanisée, avec une végétation luxuriante en plein centre-ville qui lui vaut le nom de"ville jardin".

 

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La Ville Jardin de Singapour

 

Avec une population de 5 680 779 habitants en 2017, à majorité chinoise (74,3 %), un taux de croissance annuel de 1,2 % et une densité de 7 898 h/km², c'est le pays le plus densément peuplé d'Asie, et le second au plan mondial derrière Monaco.

 

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Carte de Singapour

 

Cette ville, cité souveraine, est un réduit chinois au cœur même du monde malais, la confrontation ethnique qui n'a pas manqué d'en résulter étant à l'origine des troubles qui l'ont conduite à sa séparation de la Malaisie le 9 août 1956, sans remise en cause de son rattachement à l'Empire britannique.

Après son indépendance en 1965, la République de Singapour est devenue l'un des pays les plus développés et les plus prospères du monde, tant en termes d'économie, d'éducation, de santé, que de sécurité & d'urbanisme, et ce, en dépit de la rareté de ses ressources naturelles et de ses importants problèmes socio-économiques : émeutes raciales, chômage massif, difficultés de logement, d'accès à l'eau...

Dans les années 1980, le pays devient, avec Hong-Kong, la Corée du Sud & Taïwan, l'un des 4 dragons asiatiques, états en transition et au développement économique effréné.

Son drapeau national est adopté en 1959, lorsque Singapour est devenu un gouvernement autonome au sein de l'Empire britannique avant même l'obtention de son indépendance intervenue le 9 août 1965. Cet emblème est composé de 2 bandes horizontales, la bande supérieure rouge représentant la fraternité universelle et l'égalité de tous les êtres humains, la bande inférieure blanche la pureté & la vertu. Dans le canton (quadrant supérieur gauche) apparaît un croissant de lune faisant face à un pentagone constitué de 5 petites étoiles à 5 branches, le croissant de lune symbolisant la jeune nation en pleine croissance et les 5 étoiles la démocratie, la paix, le progrès, la justice & l'égalité.

Il convient de noter que le croissant rappelle plusieurs drapeaux malais, la population autochtone étant à l'origine malaise, et les 5 étoiles celles présentes sur le drapeau chinois, une grande majorité de la population étant d'ascendance chinoise, le rouge et le blanc étant présents sur les drapeaux des pays avoisinants, notamment celui de l'Indonésie, identique à l'exception des symboles astronomiques.

 

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Drapeau de Singapour

 

II – Histoire -

Tumasik {de tasik=mer en javanais, ancien nom de l'île sur laquelle est édifiée Singapour} est attestée dès le XIV° siècle : Nagarakertagama, un poème épique du royaume javanais de Majapahit datant de 1365, le mentionne parmi les quelques 100 contrées tributaires du royaume, comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre.

Il semble que Tumasik, en raison d'un différend entre Majapahit et le royaume d'Ahytthaya, l'actuelle Thaïlande, ait fini par prêter allégeance. Cette cité a été par la suite renommée "Singapura" [en sanskrit, la ville du lion}, les explorateurs étant probablement tombés sur un fauve de la jungle qu'ils ont assimilé à un lion, alors qu'il n'y a jamais eu de lions sur l'île, mais des tigres. En tout état de cause, l'animal symbolique de Singapour est un lion à queue de poisson, le Merlion.

 

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Le Merlion

 

Après avoir cessé toute activité commerciale en raison d'une attaque de pillards, l'île devient un repaire de pirates qui entretient des relations avec le sultanat de Malacca (actuel état de la Malaisie péninsulaire), puis sombre dans l'oubli, quasiment désertée.

Vers 1685, elle entre dans le domaine colonial néerlandais sans toutefois être mise en valeur, les Néerlandais se concentrant alors sur Malacca.

Un capitaine britannique, Alexander Hamilton, raconte qu'en 1703, le sultan Abdul Jalil de Johor lui offre l'île de Singapour, offre motivée par l'instabilité de la situation de ce territoire, la détérioration des liens entre le sultanat et leurs alliés traditionnels, le désir de contrebalancer la domination de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC). Hamilton décline l'offre.

En 1810-1811, lorsque le royaume des Pays-Bas tombe sous la domination napoléonienne, Singapour, la Malaisie actuelle & certaines parties de l'Indonésie, dont Java et surtout la côte ouest de Sumatra, sont occupées par la Grande-Bretagne.

Après le traité de Vienne de 1815, les régions situées au sud de Singapour, les futures Indes néerlandaises et l'Indonésie, sont restituées aux Pays-Bas, tandis que les régions situées au nord, Singapour & la future Malaisie, passent sous contrôle britannique, l'île étant nominalement sous le contrôle du sultan de Johor.

Le 29 janvier 1819, Sir Thomas Stamford Raffles fonde un poste de commerce qui deviendra Singapour. Il achète pour 33 000 dollars espagnols l'île au Sultan de Johor, Hussein Shah, et en prend le contrôle pour contrer la domination commerciale des Néerlandais dans la région. Le Traité de Londres de 1824, conclu entre les Britanniques et les Néerlandais, confirme les engagements du traité de Vienne en ce qui concerne le contrôle des territoires revendiqués par les Européens au sud de Singapour. En 1826, Singapour constitue l'une des colonies des détroits (Straits Settlements) et devient une base navale britannique importante permettant le contrôle du détroit de Malacca, les Néerlandais étant installés dans certaines zones de Java & Sumatra.

Cette nouvelle colonie, placée sous le contrôle de la Compagnie britannique des Indes orientales, est déclarée "colonie de la couronne" en 1867, ce qu'elle demeurera jusqu'à son indépendance en 1965, hormis la parenthèse de l'occupation japonaise.

Durant la colonisation britannique, l'immigration de travailleurs chinois et indiens se développe pour répondre aux besoins résultant de l'expansion du commerce et de l'exploitation des plantations d'hévéas. La Malaisie interdisant aux étrangers tout achat de terres agricoles, certaines de ces communautés s'installent à Singapour, alors surnommée en Angleterre "le Gibraltar de l'Extrême-Orient". Pour défendre les intérêts britanniques en Asie de l’Est est imaginée" la stratégie de Singapour" devant faire de la ville une grande base navale capable de résister à une offensive japonaise...

Durant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 15 février 1942, à la suite d'une invasion nippone dirigée depuis les terres alors que les défense de la ville sont orientées vers la mer, l’île est intégrée à la "Sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale", initiée lors de l'ère Shôwa pour créer, au bénéfice de l'Empire du Japon, un bloc auto-suffisant de pays asiatiques dirigés par le Japon et ne dépendant pas des pays occidentaux. Ce dispositif, appelé "Syonan-To" (lumière des Suds), a conduit aux massacres de "Sook Ching" au cours desquels on estime qu'entre 20 000 et 100 000 Chinois sont tués en tant qu'éléments anti-Japonais. Les historiens locaux appellent cette période "les années les plus sombres de l'histoire de Singapour". Durant cette occupation, l'armée impériale japonaise se livre, avec son unité de recherche bactériologique 9420, à des expérimentations sur des cobayes humains. Un camp de prisonniers de guerre, le "camp de Changi" y est également édifié dans lequel sont détenus des militaires britanniques, américains et australiens, capturés à partir de 1942. Les pertes humaines y sont importantes en raison principalement des conditions d'hygiène déplorables et de la famine. L'Empire britannique ne récupère Singapour que le 5 septembre 1945.

En 1959, les Britanniques dotent Singapour d’une Constitution propre et Lee Kuan Yew est élu Premier ministre. Son parti, le People's Action Party (Parti d'action populaire) propose alors une intégration de Singapour à la Fédération des États de Malaisie, qui prend effet au 16 septembre 1963. De lourdes tensions entre divers groupes ethniques entraînent de violents troubles sur l'île, majoritairement peuplée de Chinois, avec une minorité de Malais. Aussi, le 9 août 1965 l'indépendance de Singapour est-elle proclamée. Singapour devient une République le 22 décembre 1965, dirigée par Lee Kuan Yew, qui reste au pouvoir jusqu'en 1990.

Si les troupes britanniques quittent le territoire au début des années 1970, Singapour conserve des liens étroits avec Londres, notamment dans le cadre d'une alliance défensive regroupant la Grande-Bretagne & l'Austrasie.

III – Organisation politique & administrative -

La Constitution promulguée le 9 août 1965 est toujours en vigueur ; sa modification est possible après approbation des 2/3 des députés élus du parlement lors des 2° & 3° lectures d'une session parlementaire. Ainsi, par la modification constitutionnelle de 1991, le président de la République est élu au suffrage universel.

L'inconstitutionnalité d'un texte peut être recherchée par le président de la République auprès d'un tribunal composé d'au moins 3 juges de la Cour suprême.

Le système politique s'articule autour de 3 pouvoirs.

Le Pouvoir Législatif est composé d'un Parlement monocaméral, de 89 membres élus pour 5 ans, au scrutin majoritaire uninominal à 1 tour dans les circonscriptions où 1 seul siège est à pourvoir, et au scrutin majoritaire plurinominal à 1 tour dans les circonscriptions où 3 à 6 sièges sont à pouvoir. En outre, quelques sièges supplémentaires peuvent être attribués aux membres des 6 principaux partis de l'opposition dès lors qu'ils ont obtenu au moins 15 % des suffrages. Ces sièges sont attribués à des parlementaires ne représentant pas une circonscription, ces derniers ne disposant pas de droit de vote sur les projets de loi importants. Le président peut ainsi nommer jusqu'à 12 députés.

Le People’s Action Party (PAP), parti fondé par Lee Kuan Yew en 1954, au pouvoir depuis 1959, a remporté pour la 14° fois consécutive les élections législatives le 11 septembre 2015, en obtenant 83 des 89 sièges en jeu au Parlement qui comprend actuellement 101 sièges. Le rôle de l’opposition reste faible, le PAP conservant l’essentiel du pouvoir.

 

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Parlement de Singapour

 

Le Pouvoir Exécutif est exercé par le Président de la République, chef de l'État élu pour 6 ans au suffrage universel ; en réalité, ce pouvoir est exercé par le 1° ministre, qui s’appuie sur un système de parti dominant.

Le Gouvernement, dirigé par le Premier ministre, est constitué de ministres nommés par le président de la République, tous membres du parti ayant remporté la majorité des sièges aux élections législatives.

 

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Appartements du Gouvernement de Singapour

 

Le Pouvoir Judiciaire est indépendant. L’instance judiciaire supérieure est formée par la Cour suprême constituée de 2 chambres, la chambre basse, la "High Court", & la chambre haute, la "Court of Appeal", qui statue en appel sur les pourvois contre les décisions de la High Court.

Il existe par ailleurs 5 types de juridictions subordonnées (subordinate courts) : les "District Courts" (juridictions criminelles), les "Magistrates’ Courts" (juridictions criminelles & délictuelles), les "Juveniles' Courts" (tribunaux pour enfants), les "Coroners’ Courts" (tribunaux de police) & les "Smaill Claims Tribunals" (tribunaux des affaires courantes).

 

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Cour Suprême de Singapour

 

La peine capitale est en vigueur pour meurtres et possession de drogue en grande quantité. Les châtiments corporels (caning), dont la vigueur engendre des séquelles à vie, sont fréquemment pratiqués pour des cas de drogue, d’introduction illégale sur le territoire de Singapour, et des crimes violents.

IV – Données économiques -

L'économie de Singapour est une économie de marché très développée et prospère, dans laquelle l'État est directement impliqué dans la gestion de grands groupes industriels et commerciaux, peu corrompue, cet État se plaçant régulièrement au 4 ou 5° rang mondial de l'indice de perception de la corruption établi par l'ONG "Transparency international", et une grande stabilité des prix ; le Wall Street Journal considère Singapour comme la 2° économie la plus libre du monde après Hong Kong.

Sa monnaie est le dollar singapourien (S$), d'une parité actuelle de 0,65 €, subdivisé en cents.

Depuis son indépendance en 1965, le pays enregistre une très forte croissance de son PIB, environ 9 % par an ces dernières années. Le PNB par habitant, qui était en 1965 inférieur à celui des Philippines, est en 2013 supérieur à celui des USA, 55 182 US$ contre 53 001 US$, plaçant le pays au 8 rang du classement réalisé par le FMI.

Les principales sources de devises du pays proviennent essentiellement des exportations. Totalement dépourvue de ressources naturelles et agricoles, la Cité-État de Singapour enregistre depuis 2008 une activité portuaire qui la place au 1° rang mondial devant celle de Shanghaï, une activité financières qui la situe à la 2° place en Asie derrière le Japon, et une activité de raffinerie qui la place au 3° rang mondial.

 

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Port de Singapour

 

Singapour devient en 1967 un des 5 membres fondateurs de l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), une zone de libre-échange, dont l'influence n'a cessé de s'accroître.

Après avoir tout d'abord donné la priorité aux industries à forte utilisation de main-d'œuvre et favorisé les investissements étrangers afin de résorber les problèmes sociaux résultant du sous-emploi, dès la fin des années 1970, la politique industrielle de la République de Singapour s'est orientée vers des productions à haute valeur ajoutée et forte intensité capitalistique, comme le raffinage ou l'électronique. En 1980, est installée la première unité de production de disques durs informatiques, dont Singapour devient le premier producteur mondial, sa 1° usine de semi-conducteurs s'étant implantée en 1967...

Pour faire de Singapour le point d'ancrage des investissements étrangers en Asie du Sud-Est, le gouvernement encourage les 'activités relevant des services bancaires & financiers, activités qui représentent 25 % du PIB. Il mène également une politique fiscale avec des taux d'imposition bas, tant pour les entreprises que pour les particuliers, la TVA étant limitée à 7 %.

À partir des années 1990, face à la concurrence croissante de la Chine, les autorités donnent la priorité aux industries pharmaceutiques, aux services, aux technologies de l'information & de la communication, aux secteurs de la recherche & du développement. Singapour cherche aussi à diminuer ses coûts de production par le développement de solidarités avec ses voisins, comme p.ex. la création en 1989 du "triangle de croissance" Singapour-Johore-Riau (Singapour-Malaisie-Indonésie).

À la fin des années 1990, certaines entreprises internationales commencent à quitter Singapour, devenu moins compétitif, ce qui incite les autorités à prendre des mesures de réduction des coûts salariaux et fiscaux pour endiguer la crise asiatique de 1997.

Actuellement, en dehors du commerce et de la finance, l'électronique (53 % de la valeur ajoutée), les industries pétrolières (17 % de la valeur ajoutée) et chimiques (8 % de la valeur ajoutée) dominent l'économie.

Le commerce extérieur, qui représente 3 fois le PIB, est soutenu par des infrastructures de qualité : l'aéroport de Singapour Changi ultra moderne, le port, des moyens de communication performants et bon marché.

 

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Aéroport de Singapour-Changi

 

Une industrie d'armement s'est développée depuis les années 1990 et produit du matériel moderne (blindés légers, armes individuelles & collectives) au profit des forces nationales, sans grand succès à l'exportation.

L'île-État est très ouverte aux investissements directs étrangers (IDE) ce qui en fait la 3° destination en Asie, après la République populaire de Chine & la Corée du Sud. En 2000, près de 80 % des investissements dans l'industrie manufacturière provenaient de l'étranger, dont la moitié des États-Unis.

Depuis la crise économique asiatique de 1997, les investissements singapouriens à l'étranger se réorientent prioritairement en dehors de l'Asie.

Le capitalisme libéral est également social : 93 % des ménages sont propriétaires de leur logement du fait d'un système original qui les met à l'abri de la pression immobilière d'un pays surpeuplé.

 

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L'immobilier à Singapour

 

La dette publique est très élevée car pour financer les retraites, les dépenses de santé et de logement, le gouvernement a procédé à l'émission de "Singapore Government Securities", sorte de bons du trésor, achetés par le "Central Provident Fund" (fonds de pension public de Singapour). Si la dette publique représente 100 % du PIB, depuis les années 1980, le gouvernement ne fait plus appel à l'emprunt public pour financer ses dépenses et sa dette publique extérieure est quasiment nulle !

V - Culture & Société -

Ses 5 502 137 habitants en septembre 2017 - moins de 1 000 000 en 1947 - sont répartis par communautés dans les ruelles des anciens quartiers malais, chinois ou indien, ce qui en fait la 2° ville à densité de population la plus élevée au monde derrière Monaco.

La diversité ethnique de la population singapourienne est importante : les Chinois composent 74,3 % de la population (plus de 70 % étant d’origine de la province du Fujian), les Malais, peuple autochtone, en représentent 13,3 %, les Indiens 9,1 %, le reste (3,3 %) provenant de divers pays, notamment d’Occident avec les descendants britanniques. Les métis eurasiens sont reconnus comme une ethnie. Les cartes d'identité singapouriennes font mention de la race.

Le pays a appliqué un programme de contrôle de natalité, le slogan imaginé dans les années 1970 "Deux, c'est assez" ayant été suivi avec beaucoup de succès, ce qui l'a conduit à un taux de fécondité de 1,24 enfant par femme en 2015, l'un des plus faibles au monde, et à un vieillissement de la population, l'ensemble étant compensé par une forte immigration.

Les langues officielles sont l'anglais, le mandarin, le malais & le tamoul - le malais, langue de l'hymne national, en étant cependant symboliquement la langue nationale. Bien que dépourvues de caractère officiel, les langues régionales du sud de la Chine, le hokkien, le hakka & le cantonais, sont communément utilisées.

Le parti dirigeant préfère cependant promouvoir l’usage de l’anglais (l'anglais de Singapour étant appelé le singlish...) pour fédérer les communautés et favoriser les échanges avec l'extérieur. Cependant, le mandarin tend à occuper une place de plus en plus importante dans l’enseignement et l’affichage public.

D'après le recensement de 2015, 33,1 % des habitants de Singapour sont bouddhistes, 18,8 % chrétiens, 14 % musulmans, 11 % taoïstes, 5 % hindouistes, 0,6 % pratiquant une autre religion et 18,4 % n'en ayant aucune.

 La première église catholique fut fondée par la Mission portugaise en 1825.

 

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Religions à Singapour

 

Les libertés d’expression, de réunion et d’association sont très encadrées.

La diversité de la culture singapourienne résulte de sa multiplicité ethnique avec, depuis peu, une remise en valeur des cultures ancestrales des populations immigrées, chaque quartier cherchant à offrir le meilleur de ses traditions. Aussi, Singapour vit-il tout au long de l'année au rythme des festivals propres à chaque culture.

Les sports pratiqués à Singapour sont très variés : cricket, rugby, natation, badminton, basket-ball, tennis de table, mais aussi, en raison de sa situation géographique, les sports nautiques tels la voile, le kayak, la plongée & le ski nautique ; mais le sport le plus célèbre reste toutefois le football, Singapour possédant depuis 1996 son propre championnat professionnel, la S League comprenant 10 équipes. L'équipe nationale de football a, pour sa part, remporté le championnat de l'ASEAN en 1998, 2004 & 2007.

 

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Écusson de l'équipe de Singapour



15/09/2017